J’ai fait un peu de courrier. Essayé de me remettre au travail. Je ne me dépêtre pas de mes angoisses. Elles me font une vermée agitée, sinueuse, impossible à démêler. Nous sommes passés voir Georgette. Ca va ? - Pas trop, non… Elle a avalé une arête de poisson au déjeuner et elle garde une douleur à la gorge à chaque fois qu’elle déglutit. J’ai pris de la mie de pain, du jus de citron pour faire passer. Amélie l’a accompagnée chez la généraliste qui lui a prescrit un désinfectant local et lui a conseillé de consulter un ORL. Catherine et Olivier sont venus prendre un verre à la maison. Nous étions installés sur la terrasse quand la pluie s’est mise à tomber. Enfin ! (nous pensions au potager, eux à la pelouse qu’ils viennent de semer). Mais un quart d’heure plus tard, l’averse avait déjà cessé.
mardi 13 juillet 2010
Lundi 12 juillet 2010. 23h10
Par Xavier Houssin le mardi 13 juillet 2010, 13:32
lundi 12 juillet 2010
Dimanche 11 juillet 2010. 23h50.
Par Xavier Houssin le lundi 12 juillet 2010, 00:16
L’orage est resté suspendu dans le ciel toute la journée. Trois gouttes juste vers midi. A peine. Je n’ai pas travaillé.
dimanche 11 juillet 2010
Samedi 10 juillet 2010. 23h00.
Par Xavier Houssin le dimanche 11 juillet 2010, 23:56
La première chose que j’ai à faire, se dit Alice en errant à travers la forêt, c’est de reprendre ma taille normale…
vendredi 9 juillet 2010
Vendredi 9 juillet 2010. 22h30
Par Xavier Houssin le vendredi 9 juillet 2010, 22:28
Bresaola, roquette, pâtes fraîches. Nous avons déjeuné dans un minuscule bistrot italien au bas de la rue de la-Montagne-Sainte-Geneviève après être allés, ensemble, chez le coiffeur (j’en avais bien besoin…). Amélie m’a accompagné à mon angiographie de l’œil. Nous avons attendu un moment d’être reçus par le médecin chargé d’interpréter les résultats de l’examen. Ses conclusions sont plutôt vagues. C’est bien un problème vasculaire. Un genre d'infarctus du nerf optique. Mais la cause pourrait être ça ou alors ci ou ça. Le mieux serait de passer d’autres examens encore… Le flou est, pour le coup, parfait en circonstance. J’étais heureux de prendre le train.
Jeudi 8 juillet 2010. 22h45.
Par Xavier Houssin le vendredi 9 juillet 2010, 21:50
J’étais en avance d’une bonne heure pour Jeux d’épreuves. J’avais oublié que Joseph enregistrait deux émissions coup sur coup aujourd’hui. J’ai été m’installer en attendant à la terrasse des Ondes où j’ai pu relire, au calme, L'autre jardin, de Francis Wyndham. Ce tout petit livre raconte comme une histoire de famille, triste, doucement inexorable, dans l’Angleterre de la fin des années trente et de la guerre. Le temps qui passe y ressemble à un dimanche après-midi dans la nausée des angoisses diffuses. Pas de drame, juste des vies qui s’effilochent. Un texte très simplement beau. Nathalie le défendait. Je lui dois beaucoup de découvertes de ce genre. Pour moi, cette semaine, c’était Les romans vont où ils veulent de François Taillandier. J’ai une profonde admiration pour l’oeuvre de Taillandier et, au-delà, je ressens avec lui une grande proximité. Peut-être parce que nous avons le même âge et que fatalement nous avons grandi dans les mêmes moments, avec les mêmes repères. Je m’en suis aperçu dans deux ou trois conversations que nous avons eues ensemble. Cela tient à peu, mais cela ouvre une sorte d’intelligence partagée du monde et, somme toute, c’est assez troublant… Les romans vont où ils veulent est le quatrième volume de La grande intrigue, une fresque familiale prévue pour balayer un demi-siècle de changements et d’évolution de la société française. Un désordre de destins et d’époques sur cinq générations et cinquante-cinq années. Commencée en 2005, la série s’achève à la rentrée 2010 avec le cinquième et dernier livre. Taillandier, né, comme moi, en 1955, aura alors cinquante-cinq ans. Chacun des titres est bâti en onze chapitres, ce qui en portera le total à cinquante-cinq aussi. Un jeu ? Si l’on veut. Sauf que les chiffres sont d’emblée débordés par un fantastique foisonnement littéraire. Tout se répond ici, entre province et Paris, dans l’intrication des généalogies de ces Herdoin, Maudon, Rubien… L’anecdote appelle l’Histoire. Et si on peut suivre le sort que la vie réserve aux personnages dans l’ordre de la publication, chaque tome garde aussi intacte sa propre unité. On les lit au hasard si on en a envie. Les Romans vont où ils veulent nous balade entre la guerre 1914-1918 et la télé-réalité. Une soirée échangiste et l’avenir du catholicisme. C’est encore un homme d’affaires qui cherche à inventer, via Internet, une langue universelle faite d’exclamations répétées, de curieux barbarismes et de pictogrammes. Dans le prochain, Time to turn, il s’agira d’un auteur à succès (il vend des millions de livres...) qui va s’appeller… Dan Muzo. Il y a une chanson de Souchon comme ça : Putain, ça penche, on voit le vide à travers les planches… J’étais programmé pour parler en dernier. Je me suis dépêché. Il restait peu de temps. Mais tout le monde m’a soutenu et j’ai réussi à dire l'essentiel : que François Taillandier est un grand écrivain.
jeudi 8 juillet 2010
Mercredi 7 juillet 2010. 23h40.
Par Xavier Houssin le jeudi 8 juillet 2010, 14:38
Je me suis réveillé, comme hier et comme avant encore, avec ce phosphène bleu-gris qui tache le bas de mon œil droit. J'y vois bizarrement. Je ne m’habitue pas. Cela va mieux lorsque je travaille. Alors je travaille. A la maison ce matin, dans le train l’après-midi. Amélie m’attendait à la gare. Dans l’appartement, les bibliothèques sont posées. Cela a belle allure et surtout, surtout, les livres vont enfin retrouver leur place. Des travaux, nous venons de passer à l’aménagement. Cela va être vraiment chez nous. Noëlle est venue prendre un verre. Elle part à Carolles demain et nous emmène une grande étagère dans sa voiture. On se verra vendredi là-bas ? Elle vient de déménager elle aussi. Elle est parvenue à quitter son horrible immeuble de la Porte Brancion pour un deux-pièces près de la mairie du XVe. Sixième étage. Avec un petit balcon…
mercredi 7 juillet 2010
Mardi 6 juillet 2010. 23h10.
Par Xavier Houssin le mercredi 7 juillet 2010, 23:56
Pourquoi me suis-je souvenu qu’aujourd’hui était le jour du décès de Guy de Maupassant ? Je comprends mal comment j’ai retenu cette date, moi qui dois réfléchir pour le moindre anniversaire. L’année, par contre... Vers 1890. 1892, 1893 ? Quelle importance. J’y ai pensé pourtant dès le réveil. On se fait des cheminements bizarres dans la tête. Je crois que cela tient à mes itinéraires du jeudi en allant à Jeux d’Epreuves. Je passe maintenant toujours par cette rue Berton qui longe le mur de la clinique du docteur Blanche. Et là, je pense à lui, à ses dernières convulsions. Je ne saurais trop dire plus. J’avais recopié au collège cette phrase de Pierre et Jean : Il avait mal quelque part, sans savoir où; il portait en lui un petit point douloureux, une de ces presque insensibles meurtrissures dont on ne trouve pas la place, mais qui gênent, fatiguent, attristent, irritent, une souffrance inconnue et légère, quelque chose comme une graine de chagrin. J’ai repris mon texte d’hier. Avancé juste un peu. Sans être très content.
mardi 6 juillet 2010
Lundi 5 juillet 2010. 22h20.
Par Xavier Houssin le mardi 6 juillet 2010, 12:39
Il tombait une toute petite bruine mouillante quand j’ai accompagné Amélie à la gare. Le temps du départ du train, elle avait déjà cessé. Ca aura été parfait pour les cactus, mais pour le reste… J’ai passé la matinée à prendre des rendez-vous médicaux. Je me suis remis au livre. Pas trop mal travaillé.
lundi 5 juillet 2010
Dimanche 4 juillet 2010. 23h00.
Par Xavier Houssin le lundi 5 juillet 2010, 07:21
Du courrier, des paperasses. Nous sommes allés arroser en fin de journée au potager. Nous attendons la pluie…
dimanche 4 juillet 2010
Samedi 3 juillet 2010. 22h15.
Par Xavier Houssin le dimanche 4 juillet 2010, 20:28
Amélie est allée à l’assemblée générale de l’association Hameaux et quartiers de Carolles. Nous en faisons partie depuis l’an dernier. Son but : préserver le le village, maîtriser son développement dans l’harmonie et le souci de environnement. Il ne devrait pas être nécessaire de s’associer pour cela. Hélas… La pollution du Lude, le délire pavillonaire, la mise en place de « mobilier urbain ». Les sujets d’inquiétude ne manquent pas. Je me suis remis au livre, mais impossible de travailler. Au bout d’une heure, les lignes dansent, ma vision devient trouble. Nous avons été faire un tour aux Fontenelles. La terre est sèche sur vingt bons centimètres de profondeur. Plus beaucoup d’eau dans le puits. Nous sommes rentrés par chez Noëlle. Coupé les roses fanées dans son jardin. Elle sera ici mercredi ou jeudi prochain.
Vendredi 2 juillet 2010. 23h10.
Par Xavier Houssin le dimanche 4 juillet 2010, 20:27
J’ai pris le premier train. Amélie attendait, à l’appartement, la livraison du bois pour la bibliothèque. Elle m’a rejoint par le suivant. Le temps pour moi de récupérer la tondeuse chez le réparateur et d’acheter quelques bricoles pour le déjeuner. Nous sommes allés voir Georgette. Plus de nouvelles de son serpent. J’ai quand même installé un piège entre ses jardinières : une bouteille de verre, emplie, pour un quart, de lait. Les vipères, paraît-il, en sont très friandes. Elles pénètrent par le goulot pour boire. Elles gonflent et ne peuvent plus sortir. Où ai-je lu cela ? Monique et Jean-Marie sont venus prendre un verre. Nous les avons gardés à dîner.
Jeudi 1er juillet 2010. 23h00.
Par Xavier Houssin le dimanche 4 juillet 2010, 17:22
J’ai déjeuné aux Ondes. Revu rapidement les livres pour Jeux d’Epreuves avant d’aller au studio. Alexis Liebaert défendait Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier. Le roman début XIXe, à deux voix, de deux femmes à la quête de fossiles sur la côte du Dorset. Des cailloux étranges dont la découverte a bouleversé toutes les idées apprises de l’époque. Aventures intimes des prémices de la paléontologie. Je n’avais pas lu, ou je ne m’en souviens pas, La jeune fille à la perle, le grand succès de Tracy Chevalier. Mes élans de naturaliste et de glaneur de passé, ont trouvé un absolu écho dans ce livre. J'avais amené Voleur de cartes d’Eduardo Lago. Il y a un an, en mai, je parlais déjà ici d’Appelle-moi Brooklyn, son premier roman, déjà chez Stock. Ces textes se bouclent, serrés, et se dévorent dans une folie d’histoires. Feuilleton intérieur de la création littéraire. Lago raconte en images, en voyages, le désir de lire et d’écrire. J’ai été accompagné par tout le monde. Heureux de ce partage. Frustré, pourtant, de pas pouvoir en dire davantage. Content d’avoir eu le temps d’en parler. J’avais rendez-vous avec Amélie à la boutique de bricolage de l’avenue Denfert-Rochereau. Le grand miroir que nous avions commandé pour la salle de bains était enfin arrivé. Trajet précautionneux de convoi exceptionnel jusqu’à la maison (je n’y vois toujours pas grand chose...). Pose au-dessus de la baignoire. Nous avons fait quelques courses rue Daguerre. Jambon italien, roquette. Dîner au calme. Au calme…
samedi 3 juillet 2010
Mercredi 30 juin 2010. 23h40.
Par Xavier Houssin le samedi 3 juillet 2010, 23:45
Je suis rentré à Paris un peu plus tôt. Lundi, pendant la promenade que nous avons faite vers Champeaux, j’ai éprouvé une gêne à l’œil droit, comme une goutte d’eau permanente brouillant un peu la vision. Cela n’a pas passé tout hier, et même empiré. J’ai eu un rendez-vous chez l’ophtalmo en fin d’après-midi. C’est une névrite optique, due sans doute à un problème vasculaire. Je dois aller passer un examen, retourner voir le cardiologue… Saleté. Bon courage m’a dit le médecin. Il faisait grand soleil. J’ai traîné dans le quartier. Me suis assis à une terrasse. Essayé de lire un peu. J’ai attendu Amélie. Elle revenait d’une soirée de présentation d’un de ses livres au Goethe institut. Nous avons dîné au Vin des rues. Fatigués. Tous les deux.
mercredi 30 juin 2010
Mardi 29 juin 2010. 21h45.
Par Xavier Houssin le mercredi 30 juin 2010, 10:19
Lever tôt pour accompagner Amélie à la gare. On se retrouve demain soir à Paris. J’ai terminé mon papier pour Le Monde. Téléphoné à Raphaëlle pour faire le point sur ma liste de rentrée. Je vais avoir des rendez-vous à prendre cet été. Pourvu que je parvienne à m’organiser. Le livre avance, mais tellement lentement. Je ne sais pas séparer l’écriture de la rêverie. Quand je fais le compte de mes pages en fin de journée, entre ce que je supprime et ce que je reprends, il ne reste pas grand chose. J’ai apporté à Georgette trois roses du Pierre de Ronsard. Ce sont les dernières de la floraison de juin. Je l’ai trouvée assise derrière la porte vitrée qui donne sur sa cour, immobile. Je guette, m’a-t-elle dit. Hier, elle a aperçu un serpent lové près de ses pots de fleurs. Elle l’a chassé d’un coup de balai. Le reptile est réapparu plusieurs fois, toujours près des pots. Il doit loger dans une faille du mur de granit, du côté abandonné de la maison. La description ne laisse pas beaucoup de doutes. Même s’il ne fait qu’une vingtaine de centimètres, la marque dorsale en zigzag, la tête triangulaire et le museau carré, font penser à une vipère péliade (vipera berus). Je n’ai pas peur, mais j’aimerais bien m’en débarrasser.
mardi 29 juin 2010
Lundi 28 juin 2010. 22h20.
Par Xavier Houssin le mardi 29 juin 2010, 08:50
Nous avons fait une grande balade. Les Châtelliers, le sentier de la falaise jusqu’à la cabane Vauban de Champeaux. Retour à travers champs, puis la route de la lande. Les ajoncs, les bruyères. Les dernières digitales au talus des chemins. Hélas, l’arrivée sur Carolles est maintenant épouvantable. Les travaux de l’aménagement du malheureux carrefour du cimetière sont bientôt achevés. Trottoirs de béton et de goudron, séparateurs, rond-point idiot. Et tout cela est inutile. Comment l’idée réaliser de telles horreurs peut-elle traverser la tête de certains ? Le pire est sans doute à venir chez nous. J’ai commencé à rédiger mon papier pour Le Monde sur Le don de Vorace. Amélie est retournée cueillir des cerises chez Fabien. Elle est revenue avec une drôle de nouvelle : son père vend le verger. Quelqu’un prenait des mesures avec une chaîne d’arpenteur. Bientôt, on va construire une maison. Une de plus. Dans le chemin, chez Catherine et Olivier Dujardin, un ouvrier massacrait les marronniers. Tronçonnait toutes les branches, chargées de sève, à la montée des fruits. A la fin de la journée, nous avons été voir. Il ne restait de ces arbres que des têtards à moignons tranchés. Ils vont probablement mourir. Nous sommes rentrés. J’ai mis du compost aux rosiers grimpants, au pied des sapins. Arrosé longuement.
lundi 28 juin 2010
Dimanche 27 juin 2010. 22h45.
Par Xavier Houssin le lundi 28 juin 2010, 13:40
Sommeil tout agité de mauvais rêves. Un florilège de quêtes impossibles… Je m’égarais dans les rues, je ratais les rendez-vous, j’arrivais dans des gares pour voir les trains partir sans moi. Je me suis réveillé épuisé. Travaillé un peu. J’ai, en ce moment, quelque chose à franchir que je ne comprends pas. J’ai sorti les cactus du koetsch pour les installer au soleil, dans le grand plateau de cuivre, sur la table de jardin. Je les vois maintenant de la fenêtre de mon bureau.
dimanche 27 juin 2010
Samedi 26 juin 2010. 22h00.
Par Xavier Houssin le dimanche 27 juin 2010, 12:24
Amélie a acheté des huîtres que nous avons partagées avec Georgette. C’est maintenant un rituel hebdomadaire. Le jour varie suivant l’approvisionnement. Le vendredi, les huîtres de Chausey chez Charuel. Le samedi, celles de Blainville au marché de Granville. Le dimanche, celles du producteur d’Agon qui fait sa tournée le matin à Carolles. Emmanuelle est venue nous rendre visite dans l’après-midi avec Iris et Mika. Nous sommes allés tous ensemble cueillir des cerises au verger de Fabien. Revenus avec un plein panier de bigarreaux et quelques poignées de montmorency à faire à l’eau de vie. Elle est repartie avec de la mélisse et des fraisiers des bois à replanter dans son jardin. Des branches de buis pour les boutures. J’ai relu mon manuscrit. Je bloque à nouveau. Nous sommes descendus à la plage. Marée haute. Il y avait beaucoup de monde. Nous avons pris le premier bain de l’année.
Vendredi 25 juin 2010. 23h10.
Par Xavier Houssin le dimanche 27 juin 2010, 12:23
J’ai été chercher Amélie au train. Quelques courses à Granville. Marché à Sartilly. Nous avons acheté de nouveaux plants. Un cent de poireaux, des tomates, des salades. Passé l'après-midi à installer le tout aux Fontenelles. Arrosé, arrosé, arrosé. La terre est désespérément sèche. Le niveau du puits commence à vraiment baisser.
Jeudi 24 juin 2010. 22h30.
Par Xavier Houssin le dimanche 27 juin 2010, 12:22
J’ai porté la voiture au garage. L’expert qui voulait voir les dégâts à la portière n’était jamais disponible. Nous avons enfin pu convenir d’un rendez-vous. Ils en profiteront pour faire la révision… La tondeuse est aussi chez le réparateur. L’autre jour, la lame s’est bloquée dans une taupinière. Pas moyen de redémarrer. Mauvaise journée de travail. Trop de rêverie. J’ai croisé Monique comme j’allais faire ma visite quotidienne à Georgette. Elle m’a invité à prendre un verre. Ils m’ont gardé dîner. Parlé avec Jean-Marie de la vie municipale et de son travail d’élu d’opposition. Carolles est partout en travaux. Les projets de lotissements continuent et la mairie s’est lancée dans d’impressionnants aménagements de carrefour, des « mises en sécurité » qui me semblent, pour le moins,… disproportionnées. A quoi ressemblera le village dans quelques années ?
jeudi 24 juin 2010
Mercredi 23 juin 2010. 23h10.
Par Xavier Houssin le jeudi 24 juin 2010, 13:18
J’ai payé le loyer de la cabine. Cela faisait un mois que je devais le faire. Nous ne nous en sommes presque pas servi l’été dernier. Combien de bains de mer ? Je pense à Emmanuelle qui se baigne à Agon tous les jours de l’année. Tous les jours… J’ai posté pour elle une grosse enveloppe avec des graines d’angélique. Elle proposait en échange de nous donner des graines d’euphorbe. Je n’en ai pas voulu. Il se trouve déjà assez de plantes empoisonnées dans le jardin. On peut préparer des tisanes définitives avec du chèvrefeuille, du troëne ou du lierre. Et passer de bien mauvais moments avec de la glycine ou du rhododendron. J’ai travaillé lentement, tout en décorticage. Je mets un temps fou à écrire une seule phrase. J’ai pris la résolution de ne pas m’en inquiéter. Quand même…
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