Pas de nouvelles de cette fichue retraite. Je pensais que ça commençait à s’arranger. Mon compte en banque fond à vue d’œil. Je me souviens de Ferré. Il n’y a plus rien. Plus plus rien. En fait, c’est catastrophique. Faisons encore un peu semblant. J’ai accompagné Amélie à la gare. Mais là-bas, coup de théâtre. Elle avait oublié son sac à la maison. Pas de papiers, pas de billet de train, pas de clés d’appartement. Trop tard pour refaire le trajet jusqu’à Carolles. Le prochain départ est demain à 5h30. Nous sommes rentrés plutôt contrariés. Amélie a embarqué la chienne sur la falaise. J’ai écrit des cartes de Noël.