J’ai rédigé un petit texte pour Le Monde sur le premier recueil de Lola Nicolle, Nous, oiseaux de passage chez Blancs volants. Des poèmes migratoires, où, depuis son kilomètre zéro, l’appartement qu’elle occupe à Paris dans le XVIIIe, elle trace, en rosaces de compas, ses allers et retours, ses itinéraires de voyage. Les lointains, les tout proches. Un carré bleu/ s’est découpé/ dans la nuit/ 5 étages plus bas/ je traverse un pays. J’ai trouvé cette strophe si juste, si parfaite. Je l’ai glissée dans le papier, avant de m’apercevoir (trop tard, je l’avais envoyé) qu’elle faisait la quatrième de couverture du volume. Comme si je n’avais pas fait grand effort pour aller la chercher...