Carnaval et manèges obligent, j’ai été chercher Amélie à Folligny. A 20h00, il faisait nuit noire. Je me suis perdu, je ne trouvais pas la gare. En fait j’étais passé devant par deux fois sans la voir. Elle était éteinte. Juste une petite lampe blafarde à l’entrée du hall. Et personne. Les quais étaient aussi plongés dans l’obscurité. La passerelle sur les voies disparaissait dans le noir. A l’arrivée du train, j’ai joué au sémaphore avec la torche de mon téléphone portable. Amélie s’est éclairée avec le sien pour me rejoindre. L’autre voyageur qui était descendu avec elle la suivait comme il pouvait. Dangereux colin-maillard.