Je me suis souvenu que c’était l’anniversaire de la mort de Marguerite Audoux. J’aurais été plus avisé de le faire l’année dernière pour les 80 ans, mais je suis définivement fâché avec les dates. Je ne retiens rien. Cette année 2017 qui vient de finir, j’ai même laissé passer les 50 ans de la disparition de mon grand-père Joseph. J’aurais dû pourtant associer les deux. 16 rue d’Avelghem qui racontait l’histoire de Joseph et d’Angèle avait reçu le prix Marguerite Audoux. Grâce auquel j’avais lu ses livres. Nous étions allés sur sa tombe au cimetière de Saint-Raphaël un jour ensoleillé de décembre 2014, lors d'un séjour à Grasse. J’y avais ramassé une pousse de valériane, qui survit toujours dans un pot au jardin. Et cela fait maintenant neuf ans que j’ai publié dans ma collection « Domaine public » Douce Lumière, son dernier roman sorti, posthume, à l’automne 1937 chez Grasset. Toute ma journée a été tournée vers elle.