J’ai relu Jérôme Garcin. Son dernier récit, Le syndrome Garcin, et puis quelques autres titres dans l’ordre, ou plutôt le désordre, de la pile de volumes que j’ai extraite de l’extrême bas de la bibliothèque (de Gantheret à Genevoix, c’est le rayonnage le plus inaccessible, coincé derrière la table de nuit). Sa correspondance avec Chessex, Olivier, La chute de cheval, Bleus horizons, Théâtre intime. Je le vois vendredi à Paris pour un portrait dans Le Monde. Je pensais feuilleter et gribouiller quelques notes, mais je me suis laissé embarquer dans la lecture. Jusque tard. Redécouvert à quel point je me sens proche. Une part de moi est dans le présent décomposé, écrit-il, l'autre part dans le passé recomposé.