J’ai reçu un message d’une étudiante de l’an dernier. Debora m’écrit : Je voulais juste vous dire que j'ai pensé a vous quand j'ai pris mon abonnement pour Courrier International. Parce que je me suis rendue compte que c'est vos cours qui m'ont donné envie de lire les journaux. Donc voilà, j’espère que ça vous fera plaisir… Sûr que ça me fait plaisir. Pour un peu, dans mon coin, j’aurais essuyé une petite larme un peu béate. Que c’est dommage que ce soit fini. Raphaëlle m’a demandé un papier de 3500 signes pour le prochain numéro du Monde des Livres. Je lui ai proposé L’envoleuse de Laure des Accords chez Verdier. Un premier roman sur l’enfance, sur le « faisons semblant » de l’enfance. M’était revenu en le lisant, le Lied vom kindsein de Peter Handke : Als das Kind Kind war,/ 
wußte es nicht, daß es Kind war (Quand l’enfant était enfant,/ il ne savait pas qu’il était enfant...). J’ai commencé à préparer mon intervention pour la soirée Bruno Durocher à la Bibliothèque polonaise demain. Nicole avait insisté pour que je dise quelques mots. Mais j’ai tellement l’impression de ressasser toujours les mêmes choses.