J’avais fait livrer chez Jean-Pascal les grimpantes commandées la semaine dernière. A l’ouverture du colis, il m’avait appelé tout de suite. Il y avait un problème avec la vigne de Coignet, une belle liane à vrilles, avec de larges feuilles palmées qui rougissent magnifiquement à l’automne. Le plant reçu était en bien mauvais état. Il avait visiblement souffert de défauts de culture : substrat lourd, excès d’arrosage… Ca m’étonnerait qu’elle reparte, m’avait-il dit. Ou alors, avec tellement de difficulté que sa croissance sera compromise. Il avait téléphoné à la société de vente par correspondance. Là-bas, on lui avait passé un « expert » qui l’avait pris un peu de haut et n’avait rien voulu entendre. J’ai écrit un courriel à ces gens. On m’a répondu qu’il fallait que j’envoie des photos. Ben voyons… Soirée un peu longue à la Bibliothèque polonaise. Après la projection d’un film sur Bruno Durocher, nous avons eu droit à ces lectures de poésie qui n’en finissent pas. Comment dire ? Alors que tout devrait être chargé d’émotion puissante, ces récitations cabotines caricaturent le texte. Je bous de l’intérieur. Je suis sottement en colère. Pauvre poète.