J’ai attaché les rosiers mis à bas avec le vent de la nuit. Derrière la maison, les Etoile de Hollande commencent juste à s’ouvrir. J’ai respiré le parfum longtemps, les yeux fermés. Tout le jardin de Senlis m’est revenu. J’ai fini par écrire mon papier sur Wakolda, le roman de Lucía Puenzo. Un texte étrange et inquiétant comme un cauchemar doucereux. Je m’en suis extirpé dans un drôle de malaise. Amélie a appelé en fin de journée. Elle arrive demain par le dernier train.