Nous avons fini de ranger le bois. Norbert nous en a vendu une corde. Il lui en reste de l’an dernier. Du chêne bien sec. Il nous l’a apporté en plusieurs voyages avec sa remorque. Mais non, ça ne me dérange pas. Et à trois, ça va plus vite ! Norbert est d’une gentillesse débordante. Et du coup, on ne sait plus comment le remercier. Penses-tu, ce n’est rien du tout. On a pris un verre de viognier. Grande promenade le long de la falaise. J’ai eu l’impression que cela faisait longtemps que nous n’avions pas autant marché. La mer était laiteuse de nacre, sans une ride de vent, si calme sous le soleil qu’on y voyait serpenter le Lude depuis son embouchure jusqu’au très au loin.