J’ai rendu ma chronique pour le Next du mois de mars à Françoise-Marie. Parlé de la poésie dont tout le monde se fout. En mars, justement, c’est « Le printemps des poètes ». Tu parles... Le ministère de l’Education nationale vient de supprimer 60 000 € de subventions à la manifestation. J’ai reçu au courrier un mot de Raphaëlle avec des photos de sa toute petite fille née le 16 décembre. Anouk. Elle a de grands yeux tout bleus qui guettent je ne sais quoi. J’ai lu. Rangé les livres. J’étais invité par François Escoube à la remise du prix Marguerite Audoux. Ca se tenait dans une école primaire du VIe, rue Delambre. La salle, genre gymnase ou préau fermé, sentait la cantine, l’eau de javel et le pipi des toilettes. C’est bizarre comme l’émotion tient à vraiment pas à grand chose. La lauréate cette année était Barbara Constantine pour Et puis Paulette chez Calmann-Lévy. J’ai retrouvé là-bas les membres du jury : Valérie qui partait au Congo le lendemain, Anne-Marie, Bernard-Marie… Nous étions aussi quelques uns des anciens lauréats. Ce prix, je l’ai eu en 2004 avec 16 rue d’Avelghem. J’étais fier. C’est un beau souvenir. Je suis resté un moment à bavarder avec Sylvie. J’ai raccompagné Françoise jusqu’au métro Raspail. Pris le bus pour rejoindre Amélie au Bistrot de Paris. Elle m’avait invité à dîner. Nous avions quelque chose à fêter. Une date dans les années de notre histoire. On s’aime. Tout ira bien.