Comme prévu, nous avons laissé un des trois « oursins granvillais » à Jean-Pascal. Il doit le faire ausculter par Bellery, son boucher de Caen. L’idée est d’en améliorer la recette : déjà remplacer l’escalope de dinde qui l’entoure par du veau et imaginer d’autres ingrédients pour la farce. En bref, de quelque chose de bon, faire quelque chose de raffiné… Jean-Pascal est confiant. Bellery est un artiste, dit-il en riant. Passés embrasser Georgette. Bouclé les valises. Retour lent à Paris. Froid et nuiteux. En ce moment, le soir s’abat de plus en plus tôt, enveloppant les dimanches de départ d’une impalpable tristesse.