Nous nous sommes baladés entre les stands. Bavardé avec les libraires. Echangé enfin quelques mots avec Lionel Destremeau qui a maintenant en charge l’organisation du festival et qui a pensé à moi pour cette année. On s’était rencontrés en 2007 au moment où il dirigeait chez Points la collection poésie où j’allais publier mon anthologie de Jean Cayrol. Retrouvé Thierry Hesse, Sylvie Gracia, Arno Bertina… Déjeuner très agréable arrosé de château-poumey, le vin « municipal », un très beau cru de pessac-léognan dont les vignes appartiennent à la commune. J’avais un débat, comme auteur, en début d’après-midi (« Eloge et nostalgie des villes », la ville étant le thème de 2012…), animé par Christine Ferniot, avec Valentine Goby et Dominique Barbéris. J’intervenais à propos de 16 rue d’Avelghem, le seul de mes titres qui soit sorti en poche. Christine a eu des mots très gentils sur ce livre qu’elle avait chroniqué dans Télérama à sa sortie en 2004. J’ai enchaîné sur un autre débat (que je présentais cette fois), avec… Valentine Goby et Odile Massé. Signé quelques livres. Le soir, était organisé un grand dîner dans les chais d’une propriété. Plusieurs centaines de personnes. Nous nous sommes retrouvés à peu près les mêmes autour de la table. Dans le brouhaha de la salle, je n’entendais qu’un mot sur deux des conversations. Pas vraiment grave. Dans ce genre de circonstances, je ne suis pas très attentif. On nous a servi de grands vins mais assez parcimonieusement. J’ai pensé à ce que disait mon père : les coups sont bons, mais ils sont rares…