Dernier débat avec Claudie Gallay et Alain Vircondelet sur « Venise mythique ». J’étais content de rencontrer Claudie Gallay. Et Seule Venise est sans doute son plus beau livre. Essayé d’entraîner Vircondelet (on le dit spécialiste de Duras) du côté de Son nom de Venise dans Calcutta désert. La journée a filé vite. Odile Massé m’a fait cadeau des deux premiers tomes de son texte La compagnie des bêtes, illustrés par des dessins d’Olivier O. Olivier et des encres de Vladimir Veličković. Nous avons parlé un peu hier. De son œuvre poétique, noire et grinçante. De son travail de théâtre à Nancy et de sa troupe « 4 litres 12 », créée là-bas en 1972 avec son mari, Michel. J’avais entendu parler d’eux à cette époque, justement. Du temps où René venait de démarrer le thǝâtrǝ dǝ l’ǝnvǝrs et où nous cherchions à monter des spectacles de dramaturges les plus inconnus possible. C’est de là que m’est venu mon goût pour les auteurs oubliés. Pour ces petits sauvetages littéraires. A cette occasion surtout j’ai découvert La Harpe dont j’avais failli mettre en scène la Mélanie. Cela m’est revenu comme une bouffée. J’espère que nous nous reverrons.