Retrouvailles avec Rose, la kiné : massages, exercices. Vous n’allez pas si mal… Je suis d’accord avec elle. Depuis deux, trois semaines, je marche normalement ou presque. Et de mettre un pied devant l’autre avec un minimun de naturel me change la vie. Oui, ça va. Je sais bien que j’en ai encore pour un moment de trébuchements douloureux, mais le plus difficile est passé. J’avais rendez vous à l’Arbre à lettres, la librairie d’Olivier, avec une équipe de La grande librairie pour tourner une petite séquence (juste quelques mots…) sur Jean-Philippe Blondel. Il est invité à l’émission jeudi prochain pour son roman Et rester vivant. Comment qualifieriez-vous son style ? J’ai dit ce que j’ai pu sur son étonnante proximité, sur sa générosité. On s’est parlé au téléphone après. On se voit quand ? – Bientôt ? Amélie est venue me chercher pour aller au cinéma. Le Alice de Jan Švankmajer repasse en ce moment aux 3 Luxembourg. C’est Pierre qui fait le caissier là-bas qui me l’avait appris. Pas revu ce film depuis sa sortie, à la fin des années 1980. Bric-à-brac d’objets abandonnés dans une maison vide, animaux empaillés, bocaux poussièreux, vieux jouets… J’ai retrouvé tout le captivant malaise qui accompagne ce voyage de l’autre côté. Seule Alice (Alenka), n’a pas l’air effrayée. Alice se dit en elle-même... Je vais vous montrer un film... Un film pour les enfants... Peut-être… Peut-être si on se fie au titre… Pour ça il suffit de fermer les yeux… Car sans cela vous ne verrez rien du tout…