Dans L’Express de ce matin, les accusations de plagiat pleuvent sur Joseph. Amélie me dit que le procès court aussi sur internet… On lui reproche d’avoir utilisé dans ses livres (une dizaine en vingt ans) de courts passages de textes qui ne lui appartiendraient pas. L’ensemble, mis bout à bout, ne dépasse guère la page. Mais l’article en rajoute une couche. Jérôme Dupuis est allé fouillasser dans son travail de journaliste. L'Express, écrit-il en gonflant sa plume, peut aujourd'hui révéler que le Macé-Scaron romancier n'est pas le seul à pratiquer le plagiat : le Macé-Scaron journaliste s'y livre également avec assiduité. Assiduité ? Il a déniché brillamment trois malheureux exemples et il s’indigne face à ce faussaire qui recopierait des passages entiers sur ses confrères. Qu’a-t-il trouvé d’autre dans sa carrière de presse ? Il continue à chercher, sans doute… Je suis atterré et écoeuré. J’aimerais bien savoir qui, dans ce métier, résisterait à ce genre d’enquête à charge. Jamais un emprunt ? Jamais ? – Ah non, pas moi… Ils sont très forts ces tartuffes. Comment ne pas penser à l’Évangile : Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre. Joseph, au début cette histoire avait reconnu sa « connerie ». Je ne comprends pas cet acharnement, cette méchanceté. Ou plutôt si. Mais c’est si triste, si désespérant. La jalousie, les petites revanches, et le reste. Tout le reste. Je suis en colère. Ca ne veut pas passer.