J’ai été lent, distrait, fatigué. Recommençant toujours les mêmes rangements, butant d’une phrase l’autre dans le papier que je dois écrire sur Fabienne Juhel pour Le Monde. Rien fait. J’ai laissé la la journée s’effondrer. Noëlle venait dîner à la maison. Heureusement. Sans elle, sans les bavardages de la soirée, j’aurais achevé de me perdre dans ma paresseuse torpeur.