Solveig et Nicolas devaient venir passer le week-end avec nous. Ils peuvent bénir leur contretemps. La pluie, aujourd’hui encore, est tombée en rideau serré, sans une accalmie. Le sable de la cour, la terrasse, l’herbe tout autour, sont détrempés. Les haies et les arbres dégoulinent. Nous sommes juste allés dire bonjour à Georgette. Quel temps ! Un saut à la boulangerie. Puis chez Nelly et Charles pour acheter les journaux. Nous n’avons plus bougé de la maison. Amélie a tisonné le feu, fait de la cuisine. J’ai mis de la compote en pots, rangé, écrit quelques lettres. Impossible de me remettre au travail. Nous n’aurons même pas été voir la mer ensemble.