J’ai commencé à décrypter les notes de mon entretien avec Jacques Abeille. Regardé à nouveau Les mers perdues, « l’album » ou « le roman graphique » qu’il signe avec François Schuiten (Schuiten a fait la couverture des Jardins statuaires…). Passé un coup de fil à Serge qui avait publié chez Zulma début 1990 un texte d’Abeille, La clef des ombres, avec, déjà, une couverture de François Schuiten. Amélie m’a rejoint rue Danville pour notre rendez-vous avec M. Martin, la personne qui gère, à la banque, les trois malheureux sous qui me restent de côté. C’est lui qui tient à ce que nous nous voyions de temps en temps. Il a du mérite. Je lui parle découverts, impôts, prélèvements, rentrées rares. Cet argent, je peux l’utiliser quand je veux ? - Oui. C’est l’essentiel. Pour le reste, je ne comprends rien du tout à ce qu’il m’explique.