Je suis passé dire au revoir à Georgette. Poussé jusqu’aux Fontenelles. J’ai arrosé les tomates, les petits pois, les salades. Cueilli une scarole et quelques oignons blancs. J’ai hésité à y passer la matinée pour nettoyer ne serait-ce qu’un carré. Tout disparaît sous les herbes. Mais je n’ai pas le temps. Pas le temps. Je suis rentré travailler. J’ai fermé la maison à la dernière minute. Le train jusqu’à Paris. Amélie m’attendait au bout du quai à Montparnasse. Toute l’absence s’est effacée d’un coup.