Dans le train du retour, j’ai lu Le livre des nuages, le premier roman de Chloe Aridjis, une « américano-mexicaine », paru au Mercure. Tout un détortillement de sentiments d’étrangeté dans le Berlin d’aujourd’hui. Berlin. J’ai pensé à mon papier, toujours pas commencé sur Honecker 21 de Cendrey. Ma voisine avait envahi la tablette de son siège de cahiers , de stylos. Elle griffonait une foule de notes sur Les nuits blanches de Dostoïevski. Sur la pile des livres arrivés depuis hier à l’appartement, Amélie m’avait laissé un petit mot. Je me doutais qu’elle n’était pas libre pour déjeuner…