Le train de 6h00 attrapé tout juste. J’étais lent ce matin. Nous avons pris un café gare Montparnasse. Amélie a filé à son travail. J’ai traînaillé dans l’appartement. Pas fait grand chose. J’ai pris un café avec Béatrice pour parler des livres de rentrée chez Gaïa. Il s'y trouve le premier roman d’une jeune femme, Terre des affranchis, qui semble vraiment intéressant. Une histoire sombre dans la Roumanie de Ceausescu où le surnaturel s’enroule à la vie âpre. J’avais rendez-vous chez l’ophtalmo. Il me faut maintenant, en plus, des lunettes pour voir de loin. Pas besoin de les mettre tout le temps!, m’a-t-il fait bonhomme. Je m’en vais en morceaux. J’ai l’impression d’être un vieux chien fatigué. J’ai retrouvé Amélie. Quand elle est là, je revis. Nous sommes allés rue Bonaparte chercher la robe qu’elle mettra le 25. Très simple, courte, en lin blanc. Oui, elle sera vraiment magnifique, Amélie. Nous étions invités à dîner chez Elodie et Pierre, boulevard Voltaire. Je ne suis pas le meilleur convive qui soit en ce moment. Mais tout était bien. Chaleureux, amical. Je dirais : reposant…