J’ai rédigé mon interview de Grimbert pour le site d’Hachette et j’ai rejoint Akli pour un verre à l’autre bout de Paris. Il habite près du parc de la Villette. Nous nous sommes retrouvés à la terrasse au Café de la musique face à la fontaine aux lions de Nubie. L’esplanade était déserte. Nous avons bavardé tranquillement une petite heure. Akli vient de perdre sa mère qu’il est allé enterrer en Algérie. Tu sais ce que c’est… On s’entend bien, mais on se connaît mal. Nous devrions nous voir plus souvent. Il se démène en ce moment pour essayer de passer mon 16 rue d’Avelghem en poche. C’est qu’il est bien ton bouquin. Lui publie un roman en octobre chez Flammarion. Je suis passé dans l’après-midi chez Buchet pour commencer à débarasser mon bureau. J’ai retrouvé Amélie au Rostand et nous sommes allés au MK2 voir Etreintes brisées, le dernier Pedro Almodóvar. Drame, mélo, petite fable sur la création ? J’ai revu les paysages de Lanzarotte, là où se fracasse l’histoire du film. Mais nous sommes ressortis pas vraiment enthousiastes. Tu as aimé ? - Hum, un peu… Nous n’allons plus beaucoup au cinéma. Cela crée une drôle de distance. Une aculturation insidieuse… Nous avons dîné au Bouledogue : tatin de tomates et vin blanc frais.