Je suis arrivé juste chez Buchet pour le déjeuner, prévu de longue date, avec Vera et Pascale. Nous devions parler d’un prochain livre, du rythme de parution des titres de « Domaine Public », de mes projets. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait, très agréablement, pendant tout le repas. Sauf qu’il s’est terminé en étrange queue de poisson. Comme oubliant tout ce dont nous avions discuté et ce qu’elle avait, semble-t-il, entendu, Vera m’a annoncé tout à trac au dessus du café que ma collection s’arrêtait. Enfin, elle reprendra peut-être... J’étais abasourdi. Mais Jean-Manuel ne vous a rien dit ? Ah, ça non… Je suis sorti de là un peu flottant. Il ne me reste donc plus qu’un volume à publier. Le Noailles est prévu pour octobre. Il est presque fini. Ce sera le dernier. Je trouve ça navrant. C’est le mot. Mais enfin…