Marie-Joséphine Strich m'a fait parvenir une nouvelle version de sa préface des Innocentes. Ne restera plus que la chronologie et la bibliographie et le volume sera bouclé. Josyane m'a donné son accord pour l'avant-propos. Je trouve ce texte extraordinaire sur les rapports entre les hommes et les femmes, m'a-t-elle écrit. Ce sera une belle réédition, près de quatre-vint-dix ans après... Croisé Jean-Claude chez Actes Sud. J'y avais rendez-vous avec Emmanuelle. Elle m'a emmené déjeuner à L'Epigramme rue de l'Éperon. Nous avons retrouvé Jean-Claude justement, installé deux tables plus loin avec Aurélie. Puis Régine est arrivée. On s'est fait de petits signes. C'est un peu la cantine de la maison d'édition. Nous avons parlé du Portrait de l'artiste en hors-la-loi de Fiona Capp que je présente demain à Jeux d'Epreuves, puis de Firmin de Sam Savage, un premier roman américain que Florence m'a demandé de regarder pour Le Monde. Je ne l'ai pas encore ouvert. Cette fable sur la lecture est en passe de devenir un très grand succès de librairie. Chez Buchet, Pascale m'a montré la maquette de la réédition du 16 rue d'Avelghem. Sur la couverture on voit, enfants, ma mère, Georgette, Paul, Henri, Jean, Thérèse... Tous sont de trois-quart se tenant par les épaules. Derrière eux on devine une cour en brique, une silhouette (Albert?). C'est Coline qui a monté la couverture. Elle est parvenue, de manière étonnante à faire vivre ce cliché ancien. J'ai appelé Georgette pour lui dire qu'en attendant le livre, Je lui en envoyais un tirage. Justement j'étais en train de le relire. Tu sais, je voulais te le dire : tout est un peu mélangé dans ce que tu racontes...