J'ai réglé quelques détails pour le mariage. Les derniers faire-part, l'annonce dans Le Monde, la liste au BHV. Pour le reste, nous verrons la semaine prochaine à Carolles. Je suis allé à pied jusqu'à la maison de la Radio. Le printemps bascule. Déjà les fleurs sur les thyrses des marronniers commencent à tomber. Aurais-je le temps d'aller à Senlis voir les arbres sur le Cours ? Chaque année, je me fais déborder par les saisons. Je n'en retiens pas assez. L'enregistrement de Jeux d'Epreuves a été un peu bousculé. Des histoires d'horaire. Il a fallu se dépêcher. Du coup, j'ai dû parler à toute vitesse du livre de Fiona et j'ai eu le sentiment de l'avoir gâché. Je ne sais pas ce que cela donnera à l'antenne. Portrait de l'artiste en hors-la-loi est un texte rare sur les femmes et leur liberté. Sur la création aussi. J'ai rejoint Amélie aux Editeurs où elle prenait un verre avec Véronique. Ce jeudi a été son dernier jour de travail à L'Olivier. Celle qu'elle remplaçait est venue reprendre son poste. Demain ne compte pas, elle ne fera qu'y passer. Nous étions invités chez Gwenaëlle et Jean-Baptiste. Nous y avons retrouvé Nathalie et Anne que je n'avais pas revue depuis qu'elle avait quitté les éditions du Seuil. Nous avons croisé quelques baluchons de souvenirs. Le dîner était délicieux. Gigot d'agneau servi avec un peu de mint jelly. Stilton et vieux porto. Nostalgie d'Angleterre... La fenêtre de la salle de séjour donnait sur le labyrinthe du jardin des plantes. On aurait dit un tableau XVIIIe s'enfonçant dans le sombre.