Marché tôt à Granville. Sale temps. Les rues étaient humides et glacées comme en novembre. Froid aux mains, froid aux pieds. Nous sommes passés voir Bruno Séron à L’Encre bleue. Je signe mon livre chez lui la semaine prochaine. J'espère qu'un peu de monde viendra et qu'il ne sera pas déçu. Un café au Pirate. Nous avons acheté des praires, deux petits saint-pierre, des pieds de cheval. Un gros bouquet de fleurs de jardin pour offrir aussi. Nous étions invités à déjeuner chez Jean-Manuel et Hélène Bourgois. Enfin pas exactement chez eux. Des amis leur avaient prêté une grosse maison dix-sept ou dix-huitième du côté de Saint-Lô. Granit et vieilles poutres. Nous avons fait ensemble un repas quasi familial, car Amélie leur est liée par un jeu subtil d’alliances du côté de son grand-père. C’était plutôt gai. Il y avait là Eve, leur fille qui attend un bébé, Cesare, son compagnon, les deux fils des propriétaires des lieux, arrivant juste des Etats-Unis, la sœur d'Hélène… En repassant par Granville, nous avons acheté un lit pour la nouvelle chambre, des flûtes à champagne pour le mariage, du rosé de loire pour l’été, des groseillers, des artichauts et des salades pour le potager.