Florence a appelé dans la matinée. Elle devait animer une rencontre à la Villa Gillet, à Lyon, lundi prochain, mais des imprévus l'empêchaient d'y aller. J’ai pensé à toi. Tu es libre ? Pas si simple. Nous partons à Grasse jeudi et nous y serons encore ce jour-là. J’ai commencé par dire non, puis j’ai changé d’avis. Cela n’ampute le séjour que de quelques heures. Je peux prendre un train à Cannes et rentrer à Paris tôt le lendemain. La conversation téléphonique se déroulait, moitié sur le trottoir de chez Bisson, moitié dans sa boutique où nous passions commande pour le buffet du 2 mai. Ma prestation lyonnaise en payera une partie. Nous avons été dire au revoir à Georgette. C’était court cette fois-ci encore... Nous ne reviendrons pas avant quinze jours. Le reste de la journée a filé en rangements. Nous avions rendez-vous à Granville chez le notaire pour signer le contrat de mariage. Tout est en ordre à présent. Nous avons fêté ça avec deux demis au comptoir du bar de la gare. Le trajet de retour a été dantesque. Au cause des travaux entrepris en semaine sur les voies, nous avons dû aller en car à Villedieu, puis prendre un premier train jusqu’à Argentan et un second jusqu’à Paris. Le tout émaillé de pannes et d’incidents qui nous ont fait arriver avec une bonne heure de retard. L’appartement débordait de livres et de courrier. On verra ça demain ?