Pas de cours à Censier. La fac est à nouveau bloquée. Ce sont les étudiants qui m'ont prévenu par mail. Ils m'ont semblé un peu désemparés. Je le suis moi aussi. J'ai du mal à ne pas les voir. Cette rencontre hebdomadaire avec eux m'est devenue importante et ils me manquent. Vraiment. Journée un peu défaite. J'ai profité du temps libre pour commencer, enfin, à nettoyer et ranger l'appartement. Je suis juste venu à bout de la salle de bains en début d'après-midi. J'ai tout récuré et surtout jeté deux immenses sacs de berloufes. Boîtes vides, bricoles, chiffons de rien. Nous conjuguons tous les deux un drôle de penchant à la conservation de l'envahissant inutile. Et nous n'avons simplement pas de place. Pas assez d'étagères, de tiroirs. A la poubelle, les Je me souviens. J'avais rendez-vous une nouvelle fois avec Alexandre d'Oriano, le président du Cercle Anna de Noailles. Nous nous sommes enfin parlés. Le préfacier que j'ai choisi n'est pas très en odeur de sainteté avec certains membres de son association. Il va donc falloir « composer ». J'ai pris un verre avec Pascale au J'Go. Tu penses à ton prochain livre ?, m'a-t-elle demandé. Sans cesse... Mais je finirai bien, avant, ce texte sur le quincy... Et il y ces poèmes que je veux rendre à Nicole pour Caractères. Enfin, si je suis honnête avec moi-même, ce prochain livre, La fausse porte, je sais vraiment pas quand et comment je vais parvenir à m'y mettre. J'ai une signature à Senlis début avril. Retour aux origines. C'est là-bas que tout doit s'éclairer. Nous dînions chez Aude et Jérôme dans le XIIe. Une agent liitéraire, un libraire... Lors de soirées comme celle-ci, je mesure la chance que j'ai aujourd'hui me mêler l'amitié aux livres.