Petite réunion de chantier à l’heure de l’apéritif devant un verre de touraine avec Thierry Giffard et Franck Duchemin. Pour ce qui les concerne (le parquet, les placards, l’éclairage, les interrupteurs), tout devrait être terminé en avril. En deux semaines, les travaux ont d’ailleurs vraiment avancé. La nouvelle chambre est peinte. Les retouches à l’intérieur ont été faites. Le seuil a été posé devant ce qui n’est désormais plus « un garage », mais « une resserre ». Reste quand même la fermeture du koetsch, l’isolation du toit, le sable de granit à épandre dans la cour… Côté jardin, le printemps est arrivé. Et même un peu vite. Les narcisses plantés en novembre ont déjà commencé à fleurir. Les jonquilles et les muscaris font un tapis au pied du frêne. La clématite bourgeonne. La vigne vierge est partout étoilée de minuscules pousses rouges. J’ai taillé les rosiers. Ramassé les dernières feuilles mortes envolées de la mauvaise saison et balayé les chatons du saule. M. Mitaillé doit venir bientôt, je paufinerai après. Aux Fontenelles, les salades sont magnifiques sous leur tunnel de forçage et les oignons sortent de terre. Nous sommes allés porter ces bonnes nouvelles à Georgette. Elle se sort doucement d’une nouvelle bronchite. Le soleil me fait du bien, sourit-elle. Il me requinque. Des nouvelles des uns et des autres. Nous ne sommes pas restés très longtemps : Philippe passait prendre le café. Pourrions- nous rencontrer, même brièvement ?, avait-il demandé. J’avais craint un moment un souci pour le mariage. Pas du tout : il officiera à la mairie sans problème. S’il désirait me voir, c’est qu’il avait appris que je signais mon livre mi-avril à Carolles et à Granville. Il me proposait son aide auprès des correspondants de la presse locale. Je vous fais la liste. J’ai dû être maladroit tant j’ai été touché. Bien sûr, un grand merci. L’après-midi s’est passée à nettoyer, à ranger. Fabien est venu dîner. Pas eu le temps de faire des courses. Nous avons cuit du riz. Ouvert des bocaux de seiche à l’américaine. Débouché du vin blanc. Amélie avait fait un feu. Nous avions retrouvé la maison.