Grand froid toujours à Carolles. De la glace dans les ornières des chemins, du givre sur les talus. Georgette sort vaillamment une petite demi-heure chaque jour. Le temps polaire lui fait du bien. Moi, je suis resté à la maison, à m’efforcer de faire doucement grimper la température pour l’arrivée d’Amélie. Mais il faisait à peine seize dans la chambre quand nous nous sommes couchés.