J’étais invité au Fouquet’s pour la remise du prix littéraire européen Madeleine Zepter à Ian Mc Ewan pour Sur la plage de Chesil. Des journalistes-vedette, des grands éditeurs, des ambassadeurs. Cocktail et déjeuner placé. J’avoue que j’avais peur de l’exercice. Je ne m’y fais toujours pas. Ce n'est plus de la timidité, cela reste de la gêne. Je ne me sens pas à ma place. Heureusement, j’étais à la table de Claudine. Avec autour de nous, Christophe, Marianne, Marie-Christine… On a beau se voir rarement, j’étais quand même en pays de connaissance. Ouf ! J’ai continué l’après-midi mes séances de signature pour les libraires. Retrouvé Christine au Sauvignon. Elle revient du 1er Congrès International des écrivains de la Caraibe en Guadeloupe. Nous avons évidemment parlé du Monde. Des reportages, des projets pour la rentrée de janvier. Demain, je pars à Valence rencontrer Emmanuelle Pagano. Raphaëlle m’a commandé un portrait de dernière page. J’avais déjà chroniqué Le tiroir à cheveux, son troisième livre, en 2005. Les mains gamines qui vient d’obtenir le Wepler est un livre qui me bouleverse. Pourvu que je sois à la hauteur de mon émotion.