Mes projets chez Buchet patinent. C'est la crise... J'avoue que je suis un peu découragé. J'en ai plus qu'assez d'être dispersé en petits morceaux de ressources et d'activités. Peur de ne plus avoir l'énergie pour me garder à flot. Juste pour me garder à flot. Ca va passer. Je dois rendre ma liste de propositions à Raphaëlle pour la rentrée de janvier. J'ai quelques papiers à écrire et à tenter d'imposer. Je vais surtout m'occuper de mon livre et tenter de réfléchir au suivant. Demain, je pars à Besançon pour les rencontres littéraires des Petites fugues. Quatre jours où je suis attendu pour parler de mes textes. J'aimerais bien que cela me conforte, me rende un peu de confiance pour continuer. Pascale en revient. Nous avons pris un verre Marché Saint-Germain. Elle traîne de lourds soucis avec sa mère, vieillissante, égarée. Partout, sans cesse, quelque chose se brise. Se fane, se dessèche, pourrit. Nous sommes des orphelins en quête de sursis. J'ai retrouvé Amélie au Sauvignon. Nous nous sommes attablés avec Nadine et Frédérique. Malgré le froid humide qui tombait sur la terrasse (il faut grelotter pour pouvoir fumer...) nous sommes restés un moment. En rentrant au chaud de la maison, je me suis senti apaisé.