Le hasard a plutôt bien fait les choses. Le déjeuner que devait avoir Amélie avec je ne sais qui a été annulé. Du coup, elle est rentrée à la maison. Nous avons bu du champagne et j’ai pu lui offrir ses cadeaux d’anniversaire que j’avais dissimulé, sans grande difficulté, dans le désordre et le bric-à-brac de nos affaires. Le matin nous avions vu Jérôme pour un café avant qu’il ne reprenne le train pour Hyères. Je l’ai trouvé étonnamment serein moins d’une semaine après sa mise à pied. Un peu trop même. Il semble avoir délibérément tourné la page. Reste qu’il doit encore avoir un entretien avec son patron. Il serait bien à cette occasion qu’il puisse donner un nom d’avocat. L’important dans ces moments est de partir la tête haute et l’honneur lavé.