J’ai déjeuné avec Claire pour parler du « plan presse » du livre. Les épreuves reliées sont arrivées. Il faut déjà les envoyer aux mensuels, à quelques hebdomadaires… Nous étions chez Vagenende. Je faisais le fier au dessus de mon tartare, mais j’avais envie de me cacher. Pourquoi, pourquoi ai-je écrit cela ? Dans l’après-midi, j’ai revu avec Simone mes corrections pour le Marguerite Audoux. Fini aussi de lire Les innocentes, le recueil de nouvelles d’Anna de Noailles. Ce sont de beaux textes. Sensibles, subtils.

J’étais invité ce soir par Marie-Laure au lancement du nouveau volume des Brèves de comptoir de Jean-Marie Gourio. Nous avions sympathisé au dernier salon du livre autour de quelques douzaines d’huîtres et pas mal de vin blanc. J’étais content de le revoir. Ca se passait à La Tartine, rue de Rivoli. Là encore, le blanc coulait à flots. Le rouge aussi d’ailleurs. Le buffet était magnifique d’abondance et j’ai croisé plein de gens que j’aime bien. J’ai retrouvé Claude. Et Astrid avec qui nous avions fait le voyage de presse en Finlande pour rencontrer Arto Paasilinna. J’ai le sentiment dans ces moments d’être un peu comme en famille. Christine était fatiguée. Plus remuée qu’elle ne veut le laisser paraître par ses soucis au Monde. J’étais, une fois de plus, en train d’abrutir Nathalie avec mes préventions sur la littérature étrangère et les traductions quand Marie a appelé. Elle sortait juste de sa galerie. Elle est venue nous me rejoindre. J’ai été rassuré de voir qu’elle avait retrouvé sa verve et ses enthousiasmes après ses déboires de la semaine dernière. Avec Nathalie et Christine, nous avons bravé le froid (cigarette oblige) en terrasse avec verres et assiettes. Amélie est enfin arrivée. Avec Nadine. Toutes les deux avaient dû accompagner leurs auteurs à je ne sais quelle émission de télé. Le patron du bistrot nous a gentiment poussé dehors un peu avant minuit. La soirée était prévue pour se terminer à 22h00. Il nous a servi le coup de l'étrier et nous avons trinqué.