J'ai retrouvé Marie-Caroline pour déjeuner dans un petit restaurant de la rue de Citeaux, près du Faubourg Saint-Antoine. Elle avait la toute journée occupée par des rendez-vous dans le quartier. Elle se débat en ce moment dans un roncier de problèmes personnels qu'elle évoque à peine. Nous avons donc parlé de l'édition, des livres de la rentrée, des polars dont elle est une grande spécialiste. Traductions, collections. Petits ragots et échange de nouvelles. J'avoue que je suis impressionné par son mélange de courage, d'humour et d'orgueil. Vraiment. On s'est quittés à l'angle de la rue Saint-Bernard. Christine m'a appelé comme j'allais prendre mon bus pour me commander un tout petit papier sur L'incertain, le deuxième roman de Virginie Ollagnier. Il devient urgent de reprendre toute la liste de propositions que j'ai faite pour Le Monde et de voir ce qui peut encore raisonnablement passer. Le temps file et il y a quelques portraits auxquels je tiens.

Amélie est venue me chercher chez Buchet. Nous avons passé notre deuxième nuit rue Saint-Charles. C'est étonnant comme j'ai du mal à apprivoiser le lieu. Mais nous allons y organiser des dîners. Pour une fois que nous avons de la place...