J’ai travaillé une grande partie de la journée à mon papier sur Véronique Bergen. J’ai revu les deux seuls recueils de poèmes que j’ai d’elle : Habiter l’enfui et Voyelle. Ce dernier est bouleversant. Il écrit la passion en miroir, raconte les tremblements, se hérisse en chair de poule.

Dans le figuier, les grives et les merles se disputaient les derniers fruits. Nous n’en aurons pas mangé un seul cette année.