Nous avons emmené Georgette au marché à Granville. Cela faisait une semaine que c’était décidé. J’irai bien faire un tour. Ca fait tellement longtemps. Nous avons fait le tour des étals à tous petits pas. Elle s’est essoufflée à monter l’étage de la halle couverte, elle a manqué de peu une chute au rebord de trottoir, mais elle était contente, je crois. Elle s’est acheté du miel, des fraises. De grosses tomates de Marmande, des abricots bergeron. Devant la poissonnerie, elle a risqué : J’aimerais bien à nouveau manger des huîtres, mais je ne sais plus les ouvrir. Trois douzaines. Une dorade. Nous l’avons gardé à déjeuner à la maison. Jardinage aux Fontenelles dans l’après-midi. J’ai repiqué de nouveaux plants de salade. Du pain de sucre, de la feuille de chêne blonde, encore de la frisée. J’ai passé la tondeuse. Amélie éclaircissait les semis. Elle a déterré les pommes de terre. Dix bons kilos de charlotte. Nous ne nous débrouillons pas si mal maintenant.