Grand ménage (la maison était dans un état épouvantable). Demain j’attends Astrid et Paul-Edouard qui rentrent de Quiberon à Bruxelles par la Baie du Mont-Saint-Michel. Je n’ai pas vu Astrid depuis la foire du Livre de Bruxelles de 2009. Presque quinze ans ! Nous nous étions rencontrés quand Point de vue avait lancé son supplément belge Vues de Belgique début 2000. J’y étais chargé principalement de la culture et des livres. Elle dirigeait le service de presse et était en charge des projets éditoriaux des éditions Racine. Sans vraiment nous connaître, à l’époque, nous avions d’emblée partagé une espèce d’amitié instinctive. Suffisamment solide pour qu’elle traverse les absences et le temps. Nous nous sommes écrit de loin en loin, juste ce qu’il fallait pour ne pas se perdre. Aujourd’hui, elle s’occupe de médiation sociale à Auderghem, une des communes de Bruxelles. Je ne connais pas Paul-Edouard, son compagnon. Nous allons devoir retricoter tout doucement les années. Mais, va savoir, je ne suis pas inquiet.