C’est la fin des roses. Sur le portique, le Sander’s White croulait encore sous les fleurs la semaine dernière. Il se marbre de fanures. Restent les David Austin des deux grandes plates-bandes. Ils vont remonter, doucement déclinants, jusqu’à la fin de l’automne. Je connais bien la chronologie de mon petit jardin entre mi-mai et fin juin. D’abord Étoile de Hollande qui tire ses tiges très haut à l’arrière de la maison, juste avant que les deux Cecile Brunner n’envahissent les sapins. Puis Albéric Barbier au portail, Malvern Hills contre la terrasse, Veilchenblau entrelacé à la vigne, Generous gardener sur la façade, Adélaïde d’Orléans dans les éléagnus. Les premiers buissons éclosent, les bourbon (Honorine de Brabant, Victoria), les damas (Ispahan, Amelia) et enfin toutes les roses anglaises…