J’ai envoyé un court message d’encouragement à Claire. Elle doit subir cet après-midi une très désagréable intervention dentaire. Ces derniers temps, elle n’a pas été vraiment ménagée. Au début du mois, on l’a déjà opérée d’une saloperie heureusement découverte à temps. Elle a traîné tout l’été l’inquiétude de ce diagnostic. Lorsque nous sommes descendus à Magagnosc début août, elle veillait à n’en rien laisser paraître. C’est tout elle. Elle a appris bien tôt à se caparaçonner. A ne pas céder à l’émotion. A s’en défendre. A se défendre, en fait. Il y a beaucoup de respect pour cela dans mon affection. Nous avons déjeuné avec Amélie au Saigon, rue Monsieur-le-Prince. Sa cantine de presque toujours. Avant qu’elle rejoigne Anna Hope, son auteur du moment.