Mon train avait une bonne heure de retard. Toujours les fameux « problèmes de signalisation ». En arrivant à l’appartement, j’avais un message d’Antoine Flandrin. François Bott est mort et il me propose de rédiger sa nécro pour Le Monde. Outre que je n’aime pas trop ce genre d’exercice, je n’ai eu que très peu de contacts avec François Bott et je suis loin d’avoir tout lu de lui. Surtout, je n’aurais pas le temps d’écrire correctement le papier d’ici demain soir. Je vais poster un mot à sa femme Danièle avec qui j’ai travaillé un moment à Point de Vue. Retrouvé Amélie rue Daguerre pour faire les courses du dîner. Nous recevons Richard et Alice. Lui a été assez malade récemment. Ca fait plus de deux ans que nous ne nous sommes pas vus. On s’envoie des tout petits mots. Ce soir, je vais préparer des linguine aux fruits de mer.