C’est l’anniversaire de la mort de Lewis Carroll aujourd’hui. 14 janvier 1898 : 122 ans. Mon grand-père François avait déjà quarante ans alors. Il naviguait en Extrême-Orient, bien loin de Guildford. Mais ce grand père lointain me fait une proximité, un lien, avec une bonne partie du XIXe siècle. Et me rend Carroll autrement familier. J’étais parti en reportage sur ses traces en 1998 pour le centenaire de sa disparition. J’avais rapporté une poignée de terre de sa tombe au Mount Cemetery. Je l’ai pieusement conservée. J’ai déballé tous mes souvenirs de la mer de Cortés, ramassés au sable des plages. Deux balistes coche (balistes polylepis) desséchés, deux diodons (diodon holocanthus), des os de pélicans, un morceau de carapace de tortue, des squelettes d’étoiles de mer, quelques coquillages à identifier, une branche de corail blanchi. Je vais trouver une belle planche pour les installer dans le bric à brac de mon petit musée d’histoire naturelle. Reçu un petit mot d’Elodie. Je signe le service presse du livre la semaine prochaine.