Je me suis levé tôt pour finir de mettre sur pied la rencontre avec François Taillandier. Hier, je n’avais fait que lire et prendre des notes. Je sais que c’est pour une bonne part une question de génération (nous avons le même âge à deux mois près), mais je me sens très proche de lui. De sa manière d’être en littérature. De son désenchantement. De la manière dont il raconte comment on s’égare, comment on se perd de vue, avant de se retrouver dans l’écriture. Il vient à Carolles avec sa compagne Isabelle Marrier qui est l'auteur d'un cinquième roman, Le silence de Sandy Allen, récemment publié chez Flammarion (pas reçu, pas lu, pas le temps de me rattraper). Leur train, prévu à 14h00, est arrivé avec une heure et demi de retard. Nous devions déjeuner à l’heure espagnole, ça a été l’heure du goûter. A peine le temps pour eux de se reposer qu’il fallait commencer le débat. Salle comble. Grandir c’est s’éloigner a-t-il expliqué dans la conversation. J’ai repensé à ce que j’avais écrit dans La fausse porte : Je veux rester petit tout en devenant grand. Ca se rejoint, non ?