Raphaelle m’a passé la commande ferme du papier sur William Cliff. Il a fait paraître presque simultanément, il y a peu de temps, un long poème en huit « liasses », Matières fermées, à la Table Ronde et Au Nord de Mogador, un recueil, au Dilettante. Je suis très sensible à la poésie de Cliff, à sa manière de dire en cadence, en sonnets, en rimes, son intime ordinaire. Je me suis souvenu, encore, de ma venue, chez lui, à Gembloux. Du paysage plat, de l’entre-champs que coupait, droite, une ancienne voie romaine. On s’est croisés ensuite, plusieurs fois, au marché de la poésie, place Saint-Sulpice. Il devait y être cette année. Ca s’est fini dimanche, je crois. Dîné chez Brigitte et Yann. Je suis rentré un peu gris et content.