J’ai fini tard dans la nuit mon portrait de Garcin. J’avais brouillonné tout samedi avant de me décider à le démarrer. Déjeuné avec Marie dans le quartier Daumesnil où elle avait un rendez-vous. La neige commençait à tomber comme j’arrivais. Les trottoirs étaient devenus tout blancs quand nous avons quitté le restaurant. Je voulais passer chez Caractères. J’ai appelé Nicole. Elle était chez elle, clouée au lit par un zona. Je sais combien cette maladie est angoissante, douloureuse et longue. Elle dirige la maison d’édition depuis chez elle. Elle s’inquiète. Serai-je sur pieds pour le salon du Livre ?