Dieu qu’il fait froid. Un froid humide, pénétrant. Le poêle parvient tout juste à chauffer la maison. Pourtant, partout commence à s’éveiller un trop pressé printemps. Les mimosas, les camélias se mettent à fleurir. Le feuillage des ficaires envahit les plates-bandes. Et les narcisses sont déjà sortis de terre. Le jardin est en avance. Moi, je devais traiter les rosiers à la bouillie bordelaise. Guider les grimpants. Nettoyer les massifs. Je suis (là aussi) en retard.