Je me repassais la soirée d’hier. Théâtre, restaurant de fin de spectacle. Nous avions été prendre un verre avant. Louise était ravie. Enthousiaste même. Et moi aussi, je l’étais de son bonheur simple de l’instant. De sa joie de vivre de gamine qui emportait ma vieille âme d’aujourd’hui. C’est ma fête, celle de mon saint patron, François-Xavier. Lorsque je pense à lui, je me retrouve il y a deux ans à Tepotzotlán, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Mexico, comme nous revenions avec Virginie, Marcus et les filles, d’un petit périple dans les villes coloniales. L’église qui porte son nom, et le couvent attenant, ont été transformés en musée d’art religieux. Il trône, mon saint, au centre des grands retables, doré dans les dorures. Baroque. Lumineux. Nous sommes au premier jour de l’Avent, puisse-t-il éclairer mon chemin. Steven est arrivé à Paris hier. Il est passé à la maison prendre un verre avant que nous allions dîner dans un bistrot, rue Decrès. Je baragouine, lui aussi. Amélie nous traduit. Nous sommes contents de nous retrouver. Et comment va Fiona ? Et Leo ? Je lui ai donné tous les livres et la documentation pour ses recherches sur Dominique Aury. Reprécisé ses rendez-vous : Angie David, Philippe Sollers, Florent Georgesco, Josyane Savigneau… Il viendra à Carolles le week-end prochain pour un Aury Tour Normand. Elle a en effet grandi à Saint-Senier-sous-Avranches. Cela tombe plutôt bien, non ?