Aline Kiner est repartie par le train de 9h00. Nous avons épluché toute la cagette de pommes que Martine, la fille de Mme Bassard, nous avait déposée hier après-midi. Cinq ou six kilos. Cuit en compote avec quelques clous de girofle. Mis en pots et stérilisé. J’avais demandé à Simone Vaysset, notre voisine du chemin (quatre-vingt dix ans et quelques) qui est repartie à Paris la semaine dernière, si je pouvais passer prendre des hortensias dans son jardin. Nous en avons fait deux gros bouquets. Cueilli aussi des poires (de grosses Beurré-Hardy). Lent après-midi d’automne. Il a recommencé à pleuvoir. Je retrouve cette puissante mélancolie des dimanches soir, où le soir tombe, gris, sur mon chemin du retour à la maison, après que j’ai accompagné Amélie à la gare.