J’avais ramené de Carolles la grosse liane torsadée récupérée il y a bien des années maintenant de la glycine tentaculaire de la maison d’Anne-Christine et de Francis à Boursonne. Depuis le temps que je voulais en faire un vrai bâton de marche. Emmanuel m'a poncé les aspérités à la cassure pour en faire un pommeau doux au creux de la main. Il l’a teintée, cirée. Ferrée au bout d’une pièce d’un dollar libérien de 1966. Me voilà maintenant propriétaire d’un magnifique gourdin rudenté que j’ai hâte de promener avec moi dans les chemins.